DPE à Châteauroux : Notre analyse de 2024

Dans cet article, nous vous présentons un bilan complet sur les résultats des DPE (Diagnostics de Performance Energétique) sur la commune de Châteauroux. Il s’adresse aux investisseurs immobiliers, agences immobilières, professionnels de la rénovation et tous ceux impliqués dans la gestion de patrimoine ou la transition énergétique. Nous vous présentons une analyse détaillée, ainsi qu’un éclairage sur les enjeux spécifiques de la performance énergétique à Châteauroux. Enfin, nous partagerons notre expertise sur les opportunités et perspectives offertes par les futures évolutions en matière de rénovation énergétique.

À Châteauroux, où la transition écologique s’accélère, 4930 DPE ont été réalisés en 2024 (entre le 1er janvier et le 26 décembre).
Selon l’ADEME, ce chiffre témoigne de l’intérêt croissant porté à la performance énergétique par les acteurs locaux.

Sommaire

1. Rappel : Qu’est-ce qu’un DPE ? 📊 
2. Contexte : l’importance du DPE à Châteauroux 🏙️ 
3. Chiffres clés du DPE à Châteauroux en 2024 🔢
   
4. Comparaison à la tendance nationale 🌐
5. Notre avis d’expert : France Diagnostics 🔧
6. Conclusion et perspectives pour 2025 🌱
   

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Rappel : Qu’est-ce qu’un DPE ?📊

Le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) est un document officiel qui évalue :

• La consommation d’énergie (gaz, électricité, fioul, bois, etc.),
• Les émissions de gaz à effet de serre.

Cette évaluation aboutit à deux étiquettes :

• Étiquette Énergie (ou DPE) : notée de A à G, elle indique la consommation en kWh d’énergie primaire par m² et par an.
• Étiquette GES (Gaz à Effet de Serre) : également notée de A à G, elle renseigne sur l’empreinte carbone du logement en CO₂.

En France, le DPE est obligatoire lors de la mise en vente ou de la location d’un bien immobilier. Par ailleurs, il doit être affiché sur les annonces immobilières.

En savoir + sur le DPE

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Contexte : l’importance du DPE à Châteauroux🏙️

Située dans la région Centre-Val de Loire, Châteauroux est une ville moyenne dynamique d’environ 43 000 habitants. Son parc immobilier est diversifié, allant des immeubles anciens du centre-ville aux quartiers pavillonnaires plus récents.

À l’image de nombreuses villes françaises, Châteauroux est confrontée au défi de la transition énergétique. Elle vise à rénover son parc immobilier pour en réduire la consommation d’énergie et l’impact sur l’environnement.

Ainsi, le DPE s’intègre parfaitement à cette démarche en fournissant un état des lieux précis de l’efficacité énergétique de chaque logement. Les chiffres de l’ADEME, que nous allons détailler, montrent comment la population castelroussine s’implique dans l’amélioration de la performance de leurs biens. Certains souhaitent valoriser leur logement à la revente, tandis que d’autres agissent en faveur de l’environnement ou cherchent à réduire leur facture d’énergie.

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Chiffres clés du DPE à Châteauroux en 2024🔢

Le nombre total de DPE réalisés à Châteauroux entre le 1er janvier 2024 et le 26 décembre 2024 est de 4930, selon l’ADEME. Découvrons ensemble les données les plus marquantes.

Type de générateur de chauffage principal

Selon les statistiques, voici la répartition des chauffages principaux :

On constate une prédominance du gaz, sous différentes formes (condensation, classique, basse température), qui totalise plus des deux tiers de l’ensemble des DPE réalisés. Les solutions électriques, bien qu’importantes (effet joule), restent derrière le gaz en matière de part de marché.

Énergie principale de chauffage

Concernant l’énergie principale utilisée pour le chauffage, les données sont les suivantes :

Là encore, le gaz naturel domine à 71 %, suivi de l’électricité à 22 %. Le fioul, historiquement plus présent il y a quelques décennies, ne représente plus qu’1 %. On note tout de même l’existence d’un réseau de chauffage urbain (5 %), caractéristique de certains quartiers (quartiers St Jean et Beaulieu).

Surface habitable

La majorité des logements ayant fait l’objet d’un DPE sur la commune de Châteauroux mesure entre 60 et 90 m² (55 %) ou entre 30 et 60 m² (23 %). Ces surfaces moyennes correspondent souvent à des appartements T3/T4 ou à de petites maisons de ville. En revanche, seuls 1 % des DPE concerne des biens de plus de 200 m², ce qui illustre la rareté de ce type de logement.

Typologie de logement (appartement, immeuble, maison, etc.)

Ici, les appartements dominent largement (72 %). Le fait que Châteauroux possède des ensembles résidentiels importants, notamment autour du centre-ville ou dans certains quartiers, explique cette prédominance. Les maisons représentent tout de même 24 % des DPE, ce qui n’est pas négligeable. Enfin, la part d’immeubles (4 %) évoque surtout des diagnostics réalisés sur des parties communes ou des bâtiments entiers.

Si l’on regarde plus finement le type d’appartement (T1, T2, T3, etc.), on note que le T1 est le plus fréquent (31 %), suivi du T3 (28 %), puis du T4 (19 %). Les T5, bien qu’existant, ne représentent que 8 %. On y voit la tendance d’une population urbaine où les surfaces plus petites (T1, T2) sont souvent favorisées par les étudiants, les jeunes actifs ou encore les célibataires.

Période de construction

La période de construction est cruciale pour comprendre l’état du bâti et son niveau potentiel d’isolation. Voici la répartition :

Près d’un tiers des logements datent de la période 1948-1974 (34 %). Les logements antérieurs à 1948 (10 %) sont potentiellement plus énergivores si aucune rénovation n’a été faite depuis, notamment en raison de l’absence d’isolation performante lors de leur construction. Les constructions récentes (après 2006) représentent environ 8 % si l’on cumule 2006-2012 et 2013-2021. On constate ainsi une majorité de biens de plus de 30 ans, ce qui laisse entendre un fort potentiel de rénovation énergétique.

Étiquette GES et Étiquette DPE

• Pour l’étiquette DPE (performance énergétique), la répartition est la suivante :
• Pour l’étiquette GES (Gaz à Effet de Serre) :

Comparons ces deux indicateurs. On voit qu’en GES, près de 70 % des biens se situent dans les catégories C et D, tandis que pour le DPE, on monte à 82 % (C et D). Les logements très performants (A ou B) sont peu nombreux en termes de DPE (1 % au total), mais ils constituent déjà 21 % si l’on observe l’étiquette GES (A+B = 10 % + 11 %). Cela signifie que, d’un point de vue émissions de CO₂, certains logements s’en sortent mieux que ce qu’indique leur simple consommation d’énergie.

Qualité de l’isolation de l’enveloppe

Plus de la moitié des logements (54 %) présente une isolation insuffisante. Ceci est un indicateur majeur, car l’enveloppe thermique (murs, toitures, fenêtres, etc.) constitue souvent le levier le plus efficace pour réduire la consommation énergétique. Autrement dit, les travaux d’isolation peuvent représenter un retour sur investissement conséquent, aussi bien pour les propriétaires (en termes d’économies de chauffage) que pour la valeur de leur bien sur le marché.

Types de déperdition

On recense plusieurs points de fuite thermique :

• Portes et fenêtres : ~20 %
• Murs : ~22 %
• Plancher bas : ~5 %
• Toiture ou plafond : ~4,5 %
• Ponts thermiques : ~16,4 %
• Ventilation : ~32,3 %

La ventilation et les murs constituent les deux postes de déperdition les plus importants, suivis de près par les portes/fenêtres. Cette répartition met en lumière l’intérêt de changer ses fenêtres ou de réviser son système de ventilation, sans oublier l’isolation des murs par l’intérieur ou l’extérieur.

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Comparaison à la tendance nationale🌐

Pour mieux cerner la spécificité de Châteauroux, il est essentiel de la comparer à la moyenne française en matière de DPE sur la même période. Sur plus de 4 millions de DPE réalisé en 2024 sur le plan national  :

Répartition des étiquettes DPE

• À l’échelle nationale, on observe environ 4 % de logements classés A et 5 % classés B. Viennent ensuite les logements en C (environ 36 %) et en D (environ 29 %). Enfin, les classes E, F et G se partagent le reste.
• À Châteauroux, la proportion de logements très performants (A ou B) est nettement plus faible : A est quasi inexistant (0 %) et B avoisine 1 %. Les classes C et D, elles, sont plus importantes (38 % et 44 % contre 36 % et 29 % au national). Cela signifie qu’il y a moins de logements excellentissimes (A ou B) sur Châteauroux que dans la moyenne française, mais davantage de logements positionnés dans des performances énergétiques intermédiaires (C et D).

Conclusion : du point de vue des étiquettes DPE, Châteauroux se situe globalement un cran en dessous sur la part de logements très performants (A/B), mais légèrement au-dessus sur les niveaux C et D (c’est-à-dire des performances correctes, mais pas optimales).

Période de construction

• En France, environ 21 % des logements datent d’avant 1948 et 30 % de la période 1948-1974.
• À Châteauroux, seuls 10 % datent d’avant 1948, mais 34 % ont été construits entre 1948 et 1974. On note aussi une plus forte proportion de logements construits entre 1975 et 1977 (18 % localement, contre 4 % au national).

Conclusion : Le parc immobilier de Châteauroux est globalement plus récent que dans d’autres régions, bien qu’il comprenne encore de nombreux biens construits à une époque où les normes d’isolation étaient inexistantes.

Énergie de chauffage

• Sur l’ensemble du territoire, le mix énergétique affiche environ 43 % de gaz naturel, 36 % d’électricité et 14 % de chauffage urbain, le reste se répartissant sur fioul, bois, etc.
• À Châteauroux, le gaz naturel culmine à 71 %, soit beaucoup plus que la moyenne française, alors que l’électricité représente 22 % (moins que les 36 % au national) et le réseau urbain 5 % (contre 14 %).

Conclusion : la ville de Châteauroux dépend fortement du gaz naturel, ce qui peut la rendre plus sensible aux fluctuations des prix. Cependant, des travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique, tels que l’installation de nouvelles chaudières, représentent un levier important pour réduire cette vulnérabilité..

Qualité de l’isolation

• Au niveau national, on estime qu’environ 47 % des logements présentent une isolation « insuffisante ».
• À Châteauroux, ce chiffre monte à 54 %, signe que le parc local accuse un léger retard en matière d’isolation.

Conclusion : Sur ce point, le parc castelroussin accuse un léger retard par rapport à la moyenne nationale.

 

En somme, Châteauroux se situe légèrement en dessous pour la part de logements classés A et B et au-dessus pour les classes intermédiaires C et D. La dépendance au gaz est plus marquée, et l’isolation est un axe prioritaire de rénovation.

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Notre avis d’expert : France Diagnostics🔧

Chez France Diagnostics, nous savons à quel point le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est devenu un élément clé dans les décisions des acquéreurs, qu’il s’agisse d’une vente ou d’une location. Ce diagnostic, bien plus qu’une simple formalité, influence directement l’attractivité d’un bien et son estimation financière.

Conscients de cet enjeu majeur, nous nous démarquons par une approche rigoureuse et experte. En effet, réaliser un DPE fiable et précis nécessite bien plus qu’un simple passage en revue des éléments visibles. Il s’agit d’intégrer l’ensemble des caractéristiques de la construction et de ses équipements avec précision. Trop souvent, nous observons dans les diagnostics réalisés par nos confrères une utilisation excessive de valeurs par défaut, qui tendent à pénaliser la classe énergétique des biens.

Nous avons fait de la fiabilité et de la justesse une priorité absolue. Grâce à notre expertise approfondie des différents modes constructifs, des équipements, et à notre capacité à analyser minutieusement les factures de travaux réalisés, nous nous assurons de refléter au mieux la réalité énergétique du bien. Cette démarche garantit une classe énergétique en adéquation avec les performances réelles de la propriété, offrant ainsi une véritable transparence et une valeur ajoutée pour les propriétaires comme pour les futurs acquéreurs.

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EN SAVOIR + SUR FRANCE DIAGNOSTICS

Les points forts de notre démarche

• Expertise locale : Nous connaissons parfaitement le marché de Châteauroux et ses spécificités (typologie d’immeubles, dynamique du marché, aides locales).
• Qualité et réactivité : Nous nous engageons à réaliser des diagnostics fiables, détaillés et à restituer les rapports DPE rapidement pour faciliter les transactions.
• Innovation : Nous restons à la pointe des outils de mesure et des évolutions législatives pour offrir des prestations en phase avec les attentes du marché et les exigences réglementaires.

Une professionnalisme au service de votre DPE

Chez France Diagnostics, nous allons plus loin que la simple saisie de valeurs standard. En effet, nous limitions au maximum l’emploi de valeurs par défaut afin d’éviter de pénaliser ou de sous-évaluer votre bien.

Concrètement, nos experts :

• Effectuent des inspections de terrain minutieuses,
• Approfondissent l’analyse documentaire,
• Recueillent un maximum d’informations auprès de nos clients.

Cette démarche nous permet d’affiner les coefficients de performance des matériaux et d’aboutir à un DPE plus précis. Grâce à cette rigueur, vous profitez d’une évaluation énergétique au plus près de la réalité de votre logement. Nous vous accompagnons ainsi depuis la prise de rendez-vous jusqu’à la remise d’un rapport complet, en veillant à valoriser votre bien et à soutenir efficacement votre transition énergétique.

 

Conclusion et perspectives pour 2025🌱

À l’aube de 2025, ce bilan souligne de réelles marges de manœuvre pour rendre Châteauroux plus économe en énergie. Dans le même temps, les initiatives publiques (aides financières, encadrement législatif) poussent résolument vers une ville plus verte.

Vous souhaitez en savoir plus sur le DPE ?

• Contactez-nous dès maintenant pour établir un diagnostic précis de votre logement.
• Nous serons ravis de vous accompagner dans votre projet de rénovation énergétique.

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